Necromanting the Stone, Jewel of the vile (Metal Blade, 2016)



Pour remercier les groupes qui les ont influencés plusieurs musiciens de diverses formations metal se rassemblent...
Et c'est comme ça que John Williams (Brimstone Coven), James Malone (Arsis), Jeramie Kling (The Absence) et Ryan Williams (The Black Dahlia Murder) ont fini par sortir leur premier EP : Jewel of the vile avec une pochette dans les tons rose, rouge, mauve, noir et bleu. 

À première écoute on se dit qu'il y a pas mal de choses qui se passent et un peu trop de double pédale. Et puis on a envie de demander aux gars si, par hasard, ils pourraient pas se lancer dans une ballade ou un slow ? Non, parce-que là c'est un peu tout le temps le pied au plancher. 

Après c'est comme tout, on peut s'habituer à la batterie qui n'arrête pas de tabasser et se laisser porter.
Faut dire aussi que la plupart des musiciens sont issus de la scène metal plutôt extrême. Les cavalcades à grand coups de solos sont plutôt réussies. Le son est clair, lourd et accessible à pas mal de paires d'oreilles qui seraient réticentes aux growls du death metal. La voix de ténor de Big John Williams est bonne, on l'a dit les guitares sont alléchantes et la construction des morceaux fait qu'on ne s'ennuie pas.

Tout cela n'est pas désagréable, un chouïa trop long peut-être, mais pas désagréable. Nul doute que les gars ont baigné, entres autres, dans Black Sabbath et Judas Priest et qu'ils apportent aussi leur patte... une patte qui peut paraître bien propre et convenue. On pourra préférer réécouter, entre autres, Black Sabbath ou Judas Priest.